L’effet de surconfiance

L’effet de surconfiance

Vous connaissez l’effet de surconfiance ?

Moins connu sous le doux nom de Dunning-Kruger, ce biais cognitif touche des personnes incompétentes ou peu compétentes dans un domaine, qui vont surestimer leur capacité ou leur expertise.

 

Ne pouvant évaluer leur aptitude, par défaut de compétence, ils peuvent se persuader d’être qualifiés pour certains exercices.
À partir de là… ils osent tout. C’est ainsi que l’on trouve parfois les moins talentueux à des postes à responsabilités ou en donneurs de leçons.

 

Avec l’essor des réseaux sociaux, les dégâts sont d’autant plus lourds puisque chaque parole y est admise au même niveau que les autres. Je dis, donc je suis légitime ?

 

Qui n’est pas devenu épidémiologiste en 2020 !
Personne n’est vacciné contre l’effet de surconfiance, même celui qui se dit expert du syndrome de l’imposteur...

 

Nous avons tous un effort d’humilité et de méthode épistémologique à faire pour ne pas devenir de faux experts dangereux pour nos congénères, pour leur confiance et leurs choix de vie.
Conserver la posture de l’apprenant et rester à l’écoute de l’autre reste une piste de bonne santé mentale collective.