Le cowalking ou les vertus de la marche empathique

Le cowalking ou les vertus de la marche empathique

Si l’appétit vient en mangeant, la pensée vient en marchant. Alors plutôt que de rester autour de la table pour vos réunions, faites les avancer en vous mettant en mouvement. Le co-walking a de multiples vertus. Explorons-les, libérons nos neurones et nos mollets !

Donner de l’air à vos idées

Vous passez déjà beaucoup de temps devant votre écran, alors pourquoi ne pas faire des réunions des moments exclusivement dédiés à la créativité. Quoi de mieux que de se mettre en mouvement ? (espérer créer sans changer d’état semblerait paradoxal)
Les Grecs de l’antiquité pensaient en marchant, les nouveaux héros de la Silicon Valley ont ensuite remis la roue à l’honneur en « inventant » le « walk and talk ». Quoi qu’il en soit, la démarche présente bien des avantages pour les réunions en petits groupes.
En définissant le sujet, le parcours et le temps de cette promenade constructive et éclairante, vous aurez probablement des idées plus pertinentes et serez beaucoup plus productifs. Toute forme de hiérarchie est ici lissée : en marchant, il n’y a plus que des humains côte à côte, qui avancent dans la même direction. Essayez !

La marche empathique, pilier mobile du « presencing »

Si votre pas est léger, notre sujet n’est pas que légèreté. C’est même du très sérieux, étudié, testé et approuvé au MIT (Massachusetts Institute of Technology), par le spécialiste des futurs émergents, le bien nommé Otto Scharmer. La marche empathique est une des approches utilisées dans la théorie U explorée par le Presencing Institute.
En nous mettant en mouvement dans une écoute profonde , nous nous connectons à l’expérience optimale (ou le flow bien connu de certaines courants du yoga et de pleine conscience). En d’autres mots, nous mettons au diapason nos compétences, nos potentiels et ce dont le monde en devenir a besoin.
En pratiquant la marche empathique, vous apportez le meilleur de vous-même à votre interlocuteur (et vice-versa).

Comment faire ?

Asseyez-vous, c’est compliqué. Enfin non, au contraire levez vos fesses, mettez un pied devant l’autre et ainsi de suite… Vos camarades vont faire de même et pendant 30 mn par exemple, chacun va s’exprimer 10 mn. Les autres vont « juste » écouter. Mais il vont bien écouter, sans chercher à donner des solutions ou des réponses (oui, car on dépasse le cadre limitant de l’intelligence rationnelle).
Pas d’interruption, pas de jugement. On laisse la place… et la magie opère. Des idées brillantes et claires apparaissent… On identifie nos mécanismes automatiques, et l’on peut décider plus consciemment ce que l’on souhaite faire autrement.
Préférez un cadre inspirant, une forêt, un bord de mer, un chemin le long d’une rivière. Vous vous connecterez ainsi encore plus aisément à la justesse de votre place et de vos actions dans le monde.